José María del Nido Benavente : « Faire une enchère du Sevilla FC me paraît obscène »
- Rabal
- il y a 9 heures
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Le Sevilla FC a vécu une Assemblée Générale des Actionnaires marquée par la tension et par les paroles fortes de José María del Nido Benavente. L’ancien Président sévillan a de nouveau lancé un message très dur sur la situation économique du club ainsi que sur les offres de rachat qui ont été mises sur la table.
Del Nido Benavente n’a pas hésité à souligner, avec fermeté, que le club traverse un moment critique.
« Cette lutte sans merci pour tenter d’éviter que l’entité ne disparaisse semble ne jamais finir. Ce que j’ai annoncé il y a quatre ans est aujourd’hui une réalité. Le Sevilla FC est en faillite, regardez les chiffres que vous voulez regarder. Et malheureusement, cela se reflète sur le terrain. »
L’ancien Président a insisté sur le fait que la crise économique conditionne directement les performances sportives et que la gestion actuelle a conduit le club à une situation extrême.
L’offre d’Antonio Lappí
Del Nido Benavente a également évoqué la proposition formulée par Antonio Lappí, qu’il a qualifié d’ami personnel depuis plusieurs décennies.
« Il m’a fait une offre que j’ai considérée insuffisante, tant du point de vue du projet que de l’aspect économique, mais je me réunirai avec lui quand il le voudra. »
Il a aussi rappelé que c’est lui-même qui a introduit Lappí au Sevilla FC, en le faisant devenir actionnaire et conseiller. Toutefois, il a clairement indiqué que cette proposition ne répond pas aux exigences nécessaires pour garantir l’avenir du club.
Vente des actions et rejet de toute enchère
L’ancien Président s’est montré catégorique concernant la possibilité de vendre son paquet d’actions.
« Faire une enchère du Sevilla me paraît obscène. J’écouterai tous ceux qui viendront et je prendrai en compte toutes les circonstances : le prix et le projet. »
Del Nido Benavente a rappelé qu’il possède 40 000 actions et que toute décision devra se faire avec le consensus des actionnaires.
« Si la vente a lieu, nous devrons tous nous mettre d’accord. Je ne vais pas mettre le Sevilla aux enchères, car je n’ai pas d’autre offre que celle de Lappí. »
L’ancien Président a également reconnu que sa lutte pour revenir à la tête du club semble désormais impossible. Cependant, il a assuré qu’il etait prêt à collaborer à tout projet capable de redresser la situation du club.
« J’aimerais être Président, mais vous voyez le combat que je mène. On ne va pas me laisser voter, c’est un problème de respect de la légalité. Je suis à la disposition de l’entité pour aider. Ce qui est évident, c’est que nous ne pouvons pas perdre chaque année 40 ou 60 millions sur le bilan. »
Le sevillisme observe avec inquiétude cet affrontement familial et actionnarial, conscient que l’avenir du Sevilla FC dépend de décisions stratégiques qui marqueront le destin du club dans les années à venir.
Traduction de Zona Mixta
