Matías Almeyda : « ce sont les petits détails qui décident des matchs et l’adversaire ne pardonne pas. »

Source : Sevilla FC

L’entraîneur du Sevilla FC, Matías Almeyda, s’est exprimé après la défaite 1-2 contre Getafe CF au Ramón Sánchez-Pizjuán. D’un air grave, il a reconnu que les erreurs avaient de nouveau condamné son équipe et il a de nouveau pris sur lui, assurant qu’il ne parlerait jamais mal de ses joueurs.

« Je pense que je dois analyser ce match à tête plus reposée. Comme lors du match précédent, ce sont les petits détails qui décident des matchs et l’adversaire ne pardonne pas. Nous savions qu’il serait difficile de créer des occasions face à ce type d’équipe et encore plus après avoir encaissé ce but. Mais nous avons continué à nous battre jusqu’à la seconde période, où une perte de balle au milieu de terrain nous a fait mal. Nous n’avons pas été efficaces dans la finition : les occasions étaient rares, et quand elles le sont, il faut les convertir. »

Une équipe qui rappelle celle de la saison passée

« J’ai dirigé seulement deux matchs et une préparation. On ne change pas tout en si peu de temps. Cela demande du travail et de la patience, que les joueurs retrouvent la confiance. Je sais que ce n’est pas une situation facile. Ce que je veux le plus redonner à ce groupe, c’est la confiance. Elle ne reviendra pas avec seulement deux victoires. C’est un processus long, il faut y croire tout au long du championnat. Les joueurs ont de la qualité. C’est ainsi que les choses changeront, mais ce n’est pas simple. »

Concernant les opportunités du mercato

« Le marché est ouvert et le club fait tout ce qu’il peut. Comme je l’ai dit dès le premier jour, je ne donnerai pas d’excuses. Je crois au travail. Tout dépendra de la confiance que les joueurs doivent garder tout au long du match. Le football n’attend pas, mais je vois aussi des signes positifs, même si les résultats ne sont pas encore là. L’adversaire est venu deux fois et a marqué deux fois. Nous devons être plus solides. Évidemment, les résultats positifs aident toujours dans un processus. Nous ne les avons pas encore trouvés, mais nous les trouverons. »

Le problème des joueurs non-inscrits en Liga

« Je ne vais pas changer mon discours. Ce n’est pas “l’Almeyda Deportivo”, c’est le Sevilla. Moi, je dois me concentrer sur diriger et entraîner, c’est ma fonction, point. »

Des conversations avec le directeur sportif, Antonio Cordón ?

« Nous avons parlé, et ça reste entre nous. Mais en parler, ce serait déjà donner des excuses et je n’en donne pas. Ici, soit ça marche, soit ça ne marche pas. Et si ça ne marche pas, c’est l’entraîneur qui saute. Je le sais et je l’accepte. Nous sommes une équipe et nous nous sauverons ensemble. Quand ça marche, tout le monde gagne, et quand ça ne marche pas, nous perdons tous ensemble. »

L’aspect mental de l'équipe

« Il faut tout travailler. Je sais que ce n’est pas facile pour eux, c’est pour ça qu’on leur transmet sérénité et confiance. Ils sont humains, pas parfaits. Il faut leur rendre cette confiance pour qu’ils retrouvent leur niveau. Sinon, c’est compliqué. Et ce n’est que la deuxième journée. »

Travail ou talent ?

« Je ne critiquerai jamais un groupe de joueurs que j’entraîne. Mais c’est vrai que le travail est ce qui permet de s’en sortir. Il n’y a pas de magie. Une équipe doit jouer d’une seule manière, surtout dans l’engagement, la passion et la confiance. Ensuite, les caractéristiques de chacun font la différence. Je continuerai à insister sur notre jeu, et j’espère que le temps nous permettra de progresser. »