Matías Almeyda : « En première période, nous avons bien rivalisé avec une équipe très forte »
- Rabal

- 1 nov.
- 2 min de lecture
Le Sevilla FC est reparti du Metropolitano avec une lourde défaite (3-0) face à l’Atlético de Madrid. Matías Almeyda, visiblement contrarié, a admis que le match avait basculé après le penalty concédé par Nianzou, tout en refusant d’entrer dans une critique arbitrale. L’Argentin insiste sur le travail et la correction des erreurs individuelles.
Almeyda n’a pas cherché d’excuse.
« Dans la surface, c’est compliqué de se jeter dans les pieds, et on le sait. Tu peux l’entraîner, tu peux en parler… mais ça décide des matchs. »
L’entraîneur reconnaît que cette action a pesé lourd, même si le Sevilla FC avait jusque-là résisté.
« En première période, nous avons bien rivalisé avec une équipe très forte, avec des joueurs champions du monde et un très grand staff. Nous étions dans le combat jusqu’au penalty. Après, quand l’Atlético passe devant, il est très difficile de revenir. »
Fidèle à sa ligne depuis le début de la saison, Almeyda refuse d’alimenter la controverse.
« Je me suis promis de ne pas parler d’arbitrage ni d’erreurs. Si c’est penalty, alors c’est bien qu’il l’ait sifflé. Il y a une VAR, on vérifie, et voilà. Nous n’avons pas perdu à cause de ça, l’analyse est ailleurs. »
Pour Almeyda, la priorité est claire.
« C’est match après match, progresser et corriger. Ne pas commettre autant d’erreurs. Je parlerai avec les joueurs dans la semaine et rien de plus. »
Face à des adversaires comme l’Atlético, le Sevilla n’a pas de marge.
« Face à ce genre d’équipe, qui ne te pardonne pas, la marge d’erreur doit être minimale. Nous étions dans le match, mais ensuite, ça se complique. »
Un chiffre résume le problème.
« Ils ont tiré 16 fois, dont dix cadrés. Nous dix tirs, seulement deux cadrés. (…) Au final, c’est la précision, mettre le ballon au fond. Je n’ai pas vu une grande supériorité, mais davantage d’efficacité. Les statistiques sont bonnes, le résultat ne l’est pas. »
Le Sevilla FC n’a pas trouvé le chemin des filets pour la première fois cette saison, confirmant ses difficultés pour se montrer réellement dangereux.
Almeyda a expliqué que la sortie du défenseur à la mi-temps était une contrainte, un passage à une défense à trois a ensuite été mise en place, rapidement fragilisée par le penalty.
« Il avait une petite gêne. C’est fondamental pour nous, c’est lui qui parle sur le terrain. Oh, coïncidence, chaque fois qu’il n’est pas là, nous perdons. (…) Sa sortie a été une nécessité, pas un choix technique. »
Le Sevilla FC enchaîne une troisième défaite consécutive en Liga, et recevra Osasuna au Sánchez-Pizjuán avec l’obligation de réagir.
« Nous continuerons à nous améliorer. Les erreurs, prises individuellement, peuvent être corrigées. C’est précisément ce à quoi nous allons nous atteler. »













