Rafa Mir définitivement écarté du projet du Sevilla FC
- Rabal
- 28 juil.
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Le Sevilla FC a tranché : Rafa Mir ne portera plus le maillot Blanquirrojo. Derrière cette décision radicale se cache une accumulation de tensions, de contre-performances et de problèmes extra-sportifs, qui ont fini par sceller le sort de l’attaquant espagnol.
Une absence révélatrice
Depuis le début de la préparation estivale, le nom de Rafa Mir ne figure plus sur les feuilles de match. Ni contre Sunderland AFC, ni face au FC Schalke 04. Ce choix ne doit rien au hasard : il s’inscrit dans une volonté claire du club de tourner la page. L’ancien joueur du Valencia CF ne fait plus partie des plans de Matías Almeyda, ni de ceux de la direction sportive. Le message est limpide : le départ est inévitable.
Une situation complexe sur plusieurs fronts
Le cas de Rafa Mir est particulièrement sensible. Sportivement, il ne s’est jamais vraiment imposé et son passage en prêt à Valence (2 buts en 22 apparitions) n’a pas contribué à redorer son image. Mais au-delà du terrain, c’est sa situation judiciaire, qui pèse lourd. Cette affaire, encore non résolue, a freiné tout intérêt de clubs européens.
Un poids pour les finances du club
Dans un contexte économique tendu, le Sevilla FC cherche à réduire sa masse salariale. Or, Rafa Mir dispose d’un contrat conséquent pour un rendement insuffisant. Son départ permettrait de libérer de la place pour enregistrer de nouvelles recrues, dans un marché où chaque euro compte.
Des relations rompues avec la direction
Le torchon brûle aussi en interne. Dans un documentaire personnel, Rafa Mir n’a pas hésité à critiquer ouvertement la direction du club, notamment le Président, Del Nido Carrasco. Depuis, la relation est rompue, et Almeyda a fait savoir qu’il privilégiait des profils plus compatibles avec son système : Akor Adams ou Kelechi Iheanacho, notamment.
Un départ vers le Golfe en perspective
S’il souhaite rester en Espagne, Rafa Mir devra probablement se résoudre à l’exil. En Europe, les portes sont closes. Les pistes les plus sérieuses mènent vers l’Arabie Saoudite ou le Qatar, où des clubs restent intéressés par son profil. En coulisses, l’opération départ est déjà bien engagée, et le club ne semble pas disposé à revenir sur sa décision.
À 27 ans, Rafa Mir voit son aventure sévillane s’achever dans la discrétion et les tensions, loin des attentes placées en lui à son arrivée. Pour le Sevilla FC, c’est une décision forte qui marque un nouveau départ sous la houlette d’un Matías Almeyda bien décidé à faire table rase du passé.
