Matías Almeyda : « C’est triste tant de suffisance. »
- Rabal
- il y a 1 minute
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La soirée à Madrid a laissé un goût amer à Matías Almeyda. Expulsé dès la pause lors du déplacement du Sevilla FC sur la pelouse du Bernabéu, l’entraîneur argentin n’a pas caché sa colère après le match. Entre incompréhension face à sa sanction, sentiment d’injustice et critique frontale de l’attitude arbitrale, le technicien sévillan a livré l’une de ses prises de parole les plus marquantes depuis son arrivée en Andalousie.
Tout démarre dans le tunnel menant aux vestiaires. Almeyda explique avoir simplement réagi à une décision qu’il jugeait évidente. Selon sa version, il réclame une faute claire, sans excès ni insulte. La réponse est immédiate : un carton jaune. Cherchant à comprendre, il demande une explication. La sanction tombe alors brutalement. Visiblement encore sous le choc. L’Argentin insiste : aucun manque de respect, aucun mot déplacé. Seulement une demande de dialogue, qui se transforme en exclusion directe.
« J’ai réclamé une faute, on m’a averti et quand j’ai demandé pourquoi, on m’a dit que j’étais expulsé. »
Après la rencontre, Almeyda ne décolère pas. Pour lui, la réaction de l’arbitre est totalement disproportionnée et symptomatique d’un problème plus large.
« C’est triste tant de suffisance. »
L’entraîneur reconnaît quitter le Bernabéu avec de la fierté pour son équipe, mais aussi avec une colère difficile à contenir. Des “motifs extra-sportifs”, selon ses mots, ont pesé lourdement sur son ressenti et sur le déroulement du match.
En conférence de presse, Matías Almeyda va encore plus loin. Calme en apparence, mais déterminé dans le fond, il défend ses joueurs et pointe du doigt le manque de communication des arbitres.
« Je suis très fier des joueurs. Ils ont fait plus que le nécessaire. »,
Avant d’ajouter qu’il reste profondément affecté par ce qui s’est passé en dehors du jeu. Une phrase a marqué les esprits.
« Je ne suis le clown d’aucun cirque. Ce qui s’est passé aujourd’hui est ridicule ».
L’Argentin réclame davantage de transparence et n’hésite pas à évoquer le VAR.
« Demandez les audios. À un moment donné, il faudra suspendre un arbitre. »
Malgré la polémique, Almeyda tient à souligner l’attitude irréprochable de son groupe. Face à un adversaire de très haut niveau, le Sevilla FC a rivalisé avec caractère et personnalité.
« Nous avons fait un grand match contre une équipe de qualité. Nous avons joué comme si nous étions à domicile. On a vu l’amour-propre. »
Ses mots, mêlant fierté, rage et revendication, ont rapidement enflammé le débat. Pour une partie du sevillismo, cette sortie médiatique incarne un ras-le-bol général face à des décisions arbitrales jugées injustes. Une chose est sûre : la phrase “C’est triste tant de suffisance” restera comme le symbole d’une soirée électrique à Madrid.
