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Vente du Sevilla FC : neuf offres, un fonds américain favori et une bataille actionnariale historique

  • Photo du rédacteur: Rabal
    Rabal
  • il y a 2 minutes
  • 3 min de lecture
neuf offres
Source : Sevilla FC

La vente du Sevilla FC est entrée dans une phase décisive. Longtemps taboue au sein du sevillismo, l’hypothèse d’un rachat par un investisseur externe est désormais une réalité concrète, portée par la situation économique du club, les tensions institutionnelles persistantes et la multiplication des offres de reprise. À la fin de l’année 2025, ce sont neuf propositions de rachat qui sont désormais connues, révélant un écart colossal entre l’option locale et les fonds internationaux.


2026, une année charnière pour l’avenir du club

Il y a encore un an, l’entrée d’un investisseur externe était majoritairement rejetée par l’environnement du Sevilla FC. Mais la dégradation financière, les conflits judiciaires prolongés et le risque récurrent de déséquilibre patrimonial ont profondément modifié les mentalités.

Les rapports d’audit récents ont à plusieurs reprises évoqué le danger d’une cause technique de dissolution, un scénario évité jusqu’ici grâce à des augmentations de capital, des mécanismes comptables et à la moratoire gouvernementale liée au Covid. Pour de nombreux actionnaires, 2026 apparaît désormais comme un point de bascule, avec la nécessité de trancher entre continuité fragile et changement structurel profond.


Neuf offres sur la table : la fuite qui change tout

Selon les informations publiées par El Correo de Andalucía, neuf offres de rachat sont actuellement à l’étude. Cette fuite a agi comme un électrochoc, mettant en lumière des chiffres bien supérieurs à ce qui était évoqué publiquement jusqu’alors.

Parmi ces neuf propositions, une seule est d’origine locale : celle portée par Antonio Lappí et Fede Quintero, souvent désignée comme la « troisième voie ».


L’offre Lappí–Quintero, très loin du compte

L’offre locale valorise le Sevilla FC à 320 millions d’euros. Mais ce chiffre brut masque une réalité bien différente. En déduisant une dette totale estimée à 244,2 millions d’euros, incluant le prêt CVC–LaLiga Impulso, la valeur réelle en fonds propres tombe à environ 75 millions d’euros.

Concrètement, cela représente :

  • un prix net par action de 708 à 732 euros,

  • l’acquisition de 50,01 % du capital seulement,

  • aucune augmentation de capital prévue,

  • et aucune garantie de renforcement financier futur.

Cette proposition est, de très loin, la plus faible des neuf.


Des fonds internationaux qui font exploser les valorisations

À l’opposé, les huit autres offres — toutes portées par des fonds d’investissement internationaux — affichent des chiffres sans commune mesure :

  • des prix par action compris entre 1 968 et 3 500 euros,

  • des valorisations globales allant jusqu’à 443,7 millions d’euros,

  • des acquisitions portant sur 66 % à 80 % du capital.


Plus encore, plusieurs de ces propositions incluent des augmentations de capital massives, comprises entre 80 et 150 millions d’euros, destinées à :

  • réduire la dette,

  • stabiliser la structure financière,

  • moderniser le club,

  • et relancer le projet sportif.


L’offre la plus élevée prévoit ainsi l’achat de 80 % du capital, avec une injection future pouvant atteindre 150 millions d’euros.


Un fonds américain prend une longueur d’avance

Selon COPE Sevilla, un fonds d’investissement américain serait aujourd’hui le grand favori. Un élément clé renforce cette tendance : le fonds aurait déjà effectué un premier paiement à titre de signal, confirmant la solidité et le sérieux de sa candidature.

Cette offre se situerait autour de 3 200 euros par action, avec reprise de la dette nette du club et un engagement clair sur une augmentation de capital comprise entre 100 et 150 millions d’euros une fois l’opération finalisée.

Ce mouvement place encore davantage en difficulté la « troisième voie », qui peine à rivaliser sur le terrain financier.


Une guerre actionnariale aux enjeux historiques

Au-delà des montants, le conseil d’administration et les grandes familles actionnariales analysent désormais :

  • la solvabilité réelle des investisseurs,

  • leur capacité à soutenir le club sur le long terme,

  • et la crédibilité du projet sportif proposé.


Deux visions s’opposent clairement :

  • d’un côté, une prise de contrôle minimale, sans apport de fonds nouveaux ;

  • de l’autre, une cession majoritaire accompagnée d’investissements lourds pour reconstruire le Sevilla FC.


Cette bataille divise profondément le sevillismo institutionnel et place José María del Nido Carrasco sous une pression croissante. La décision qui sera prise ne conditionnera pas seulement la prochaine saison, mais l’avenir du club pour la prochaine décennie.


Une question centrale demeure

Faut-il privilégier l’offre la plus élevée financièrement, ou celle qui garantit la plus grande stabilité institutionnelle et sportive à long terme ?

Le Sevilla FC est à la croisée des chemins. Et cette fois, le temps joue contre lui.

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